Comme à leur habitude, elles se sont réunies. Comme à leur habitude, elles vont chanter, célébrer la mort d’une défunte qu’elles ont connue intimement il y a de cela quelques années déjà.

À travers leurs portraits et les relations qu’elles tissent et détissent, cinq femmes s’immergent dans un passé trouble toujours évité – les abus sexuels vécus enfant au sein du foyer – . Mais quelle est celle d’entre elles qui n'a pas survécu à cette douleur effroyable que l’on nomme « être incestuée » ?
C’est par la fenêtre de l’intime que nous entrons, et c’est par les portes du système de domination patriarcal que nous restons bloqués.
Comment, dès lors, trouver une sortie, une issue, de l’air ? C’est grâce au pouvoir des mots et de la musique omniprésente sur le plateau, mais également à la sororité dont elles font preuve, enfin aux combats que certaines entreprennent que les spectateurs embarquent dans les méandres d’une mémoire traumatique qui ne cesse de s’allumer et pourtant nous laisse dans les ténèbres.
Ou peut-être une nuit invite à ouvrir les yeux coûte que coûte même si on a peur, à avancer même si on se cogne et à entreprendre enfin le chemin périlleux de la résilience... Ou peut-être une nuit est une fiction inspirée du podcast du même nom de Charlotte Pudlowski, ainsi qu’une scrupuleuse enquête autour de la fabrique du silence qui entoure l’inceste via de nombreux témoignages de victimes et documentations sur la question.

Tarif E

Tarif unique : 10€

Horaires

  • samedi 11 juin 15:15
  • dimanche 12 juin 15:15

Distribution

Avec : Maud Gripon, Sara Charrier, Pénélope Avril, Malou Rivoallan et Mélissa Zehner

Œil complice : Clara Bonnet (Collectif Marthe) et Maurin Olles Cie la Crapule)
Son : Margaux Robin

Accompagnement à la production : Amela Alihodzic dans le cadre du pôle de soutien à la jeune création en développement au sein de Playtime Production 
Avec le soutien de : Théâtre de la CitéCDN de Toulouse et de la Scène Nationale de Sète.