Focus : la filière artistique sur le territoire Les écoles de notre territoire

C’est l’autre école d’art dramatique de Montpellier : depuis 2015, le prestigieux Cours Florent parisien a ouvert sur le campus du Millénaire montpelliérain une antenne ouverte à tous les aspirants acteurs du Midi de la France. C’est, avec Bruxelles et Bordeaux, sa seule décentralisation.

Attention : pas une deuxième division du Cours Florent, dit son directeur, l’acteur Fabrice Michel. Non : même enseignement sur trois ans, même directeur pédagogique, même exigence. Dans certains secteurs, nous sommes plus à la pointe de la pédagogie et c’est Paris qui se calque sur nous.

Certes, la dimension n’est pas la même. Quand le Cours Florent parisien compte 45 classes – près de 1000 élèves – l’antenne montpelliéraine en accueille 300 répartis en 14 classes et confiées aux soins de professeurs qui ont nom Dag Jeanneret ou Julien Bouffier. Mais cette – relative – modestie dans les effectifs permet aussi un enseignement plus ciblé : ainsi de l’option cinéma, dite « lourde » : six heures par semaine, particulièrement en adéquation avec une région devenue terre de séries télévisées.

Ce sont donc avec les élèves de ce Cours Florent bis que le Printemps des Comédiens souhaite mettre en place une coopération artistique pérennisée. Là aussi, le Covid a bousculé les choses : la concrétisation de ce nouveau partenariat devait se faire au théâtre d’O au début du festival 2021, ce sera au théâtre Jean Vilar après son clap de fin.

Mais l’essentiel demeure : les premiers pas d’acteurs en devenir sous l’aile d’un grand festival. Sont ainsi au programme :

  • Les Aventuriers : écriture et mise en scène de Charles-Eric Petit, une évocation de l’histoire du fascisme en France dans les années 30 (28 juin)

  • Catégorie 3.1 : mise en scène de Dag Jeanneret, fragments du texte-fleuve de Lars Noren (29 juin).

  • Pascal Rambert : travail sur les textes de l’auteur couronné par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre animé par Stéphane Laudier (30 juin).

Une vingtaine d’élèves comédiens sont au plateau pour chacune de ces créations.

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