Dans le cadre de la prochaine création de Romeo Castellucci, Bérénice, à la Cité européenne du théâtre - Domaine d’O à Montpellier les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 février 2024, nous sommes à la recherche de 12 hommes pour participer au spectacle.
Appel à figurants / 12 hommes
Profils recherchés
- âge : entre 20 et 75 ans
- taille : entre 1,80 et 1,85 cm
- pas de tatouage
- coupe de cheveux classique
- habiter Montpellier ou ses environs
Aucune expérience particulière n'est requise, si ce n’est une certaine aisance avec le mouvement et l’action physique. Les non-professionnels peuvent postuler.
Calendrier
- Répétitions : du mercredi 14 février au jeudi 22 février (off le lundi 19 février)
- Représentations :
> vendredi 23 février 2024 à 20h
> samedi 24 février 2024 à 19h
> dimanche 25 février 2024 à 17h
Conditions financières
Rémunération selon les minimas de la convention collective des entreprises artistiques et culturelles (CCNEAC).
Modalités de participation
Envoyer les éléments suivants à cette adresse : production@printempsdescomediens.com
- prénom, nom, date de naissance, adresse, numéro de téléphone et mail
- une photo de plein pied
- un portrait (de face)
- courte lettre de présentation (1 page maximum).
Clôture des candidatures le 08 janvier 2024
Le spectacle
Racine, Castellucci, Huppert. L’immense poème dramatique français – 1506 alexandrins – revisitant le mythe tragique, un metteur en scène dont le génie subjugue le monde entier, une actrice absolue, liturgique. Dans une atmosphère mystérieuse et spectrale, sa nouvelle création offre une plongée dans ce que le théâtre a de plus sacré.
Un théâtre sous la peau, c’est ce que va chercher, et c’est ce que véhicule ici Romeo Castellucci. Au sens propre, en faisant frissonner, comme au sens figuré, en faisant sourdre les nappes archaïques qui nous habitent. Affleurent ainsi les émotions les plus brutes, les plus enfouies, notamment emmenées par un admirable travail sur les voix et le son – encore une fois signé Scott Gibbons, qui a l’art de débusquer par la musique des affects, spéculations et rêveries là où le langage devient impuissant. Dans ces zones énigmatiques, nimbées, fouillant tel un archéologue l’alliage contradictoire de culture grecque et de culture chrétienne qui caractérise l’écriture de Racine, Romeo Castellucci s’appuie sur la situation paralytique de la pièce pour éclairer nos propres contradictions, blocages et dysfonctionnements.
Tandis que nous cherchons en permanence des échos aujourd’hui à des pièces de répertoire, l’artiste prend le contrepied de ce réflexe. Pour lui, l’inactualité de certaines pièces est précisément ce qui les rend contemporaines ; un point de vue étonnant, paradoxal, puissamment sincère et nécessaire, qui confère toute sa radicalité à sa Bérénice.
